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Tekster: Assassin (France). À Titre Posthume.

Refrain
Born to die so why should I cry, when it's over...

Desemparee par le cycle de la vie,
Quand une fleur eclot, souvent une se fane aussi.
L'arbre est robuste, mais meurt un jour.
Le papillon deploie ses ailes mais ne vit rarement plus de trois jours.
Ho, la dure loi de la nature,
Me rappelle minute apres minute qu'on ne choisit pas son heure de fermeture.
C'est comme ca, meme la science n'y peut rien.
Quand le rideau tombe, c'est que la piece touche a sa fin.
Et l'inconnu fait peur, on ne sait pas quand on part.
La vie est si violente, qu'elle me glace la memoire.
Il est toujours dur de perdre un etre cher,
Les souvenirs sont la mais laissent un gout amer.
L'odeur de la mort nous fait prendre conscience des periples de la vie.
Quand je la cotoie, je n'ai qu'une envie:
Apaiser mes relations humaines, ne plus degainer, canaliser ma haine.
Donner plutot que recevoir,
La mort est souvent noire, la vie est si fragile.
Pourquoi perdre son temps a des prises de tete inutiles ?
Quand on voit qu'a tout moment des gens,
Autour de nous, sont frappes par le souffle du temps...
Depuis des millenaires, nous redevenons poussiere,
Certains meurent de vieillesse, d'autres sont frappes par l'eclair.
Et nous, vivants que nous sommes aujourd'hui,
Nous ne pouvons que subir les decisions de cette vie.
Une larme coule sur la joue, mais l'oeil est toujours clair,
Le temps d'une priere.

Refrain

Certaines tribus font la fete le jour des funerailles.
Autour de moi, je n'ai jamais vu que des larmes.
Le corps s'en va, l'esprit demeure.
Je souhaite a tous les morts de trouver la paix et le bonheur.
Tout etre vivant, virevoltant avec le vent,
Un jour ou l'autre, se pose et perd tout mouvement.
Un etre inerte me rappelle que la perte de la vie est ineluctable.
Je ne fais qu'un avec l'espace mais c'est dur pour le mental
D'accepter qu'un jour tout s'arrete.
Etrange vie que l'on vit sur cette planete.
Et j'interprete differentes facettes qu'il pourrait y avoir apres la mort.
Afin de trouver du reconfort.
Puis un silence replonge l'ambiance de la piece,
Dans cette angoisse qui ne s'explique ni par mot, ni par geste.
Et a cote de ca, le monde continue.
Je vois toujours des peuples qu'on entretient pour qu'ils se tuent.
Je vois toujours l'oiseau qui bat des ailes,
Malheureusement affaibli par la pollution du ciel.
Je vois toujours la morosite frapper trop de gens,
Toujours une attitude, des relations a deux francs.
Mais quand on revient d'un enterrement, je vous jure
Que l'approche avec les gens devient plus dure.
Alors laissez moi seul ecrire ces quelques vers,
Ils feront pour moi office de priere.

Refrain