Tekster: Barbara. Eglantine.
Dans la grande maison d'Eglantine,
Les volets se sont fermes.
Dans le matin leger, Eglantine,
Pour toujours, s'en est allee
Et l'enfant veuf,
Superbe dans ses habits de velours,
L'enfant veuf
Pleure sur son premier chagrin d'amour.
Nous n'irons plus jamais
Dans les grandes allees qu'elle aimait
Pour cueillir en bouquet
Les roses transparentes de mai.
Sur son ombrelle,
Ma fiancee,
Quelle etait belle.
Je l'avais toute a moi,
Ma mie, ma divine.
Elle riait de ses bavardages
Et partageait ses secrets.
Elle disait " mon enfant sauvage,
Mon cheri, mon adore,
Mon tout petit fiance. "
Contre cent mille,
Sans epee, sans chevaux et sans armee,
Pour Eglantine,
Il guerroyait des caves aux greniers.
De la cuisine offerte,
Montaient l'odeur du pain grille,
Le gout des pommes vertes
Meles aux myrtilles ecrasees.
Dans le jardin,
Sa fiancee,
Qu'elle etait belle,
Sa tendresse,
Sa mie, sa divine.
Dedans le grand salon d'Eglantine,
Les roses sont effeuillees.
Sur le piano, quelques sonatines
Commencees, inachevees,
Commencees, inachevees
Et l'enfant triste,
Superbe dans ses habits de velours,
L'enfant triste,
D'un doigt, rejoue la valse des amours.
Sous le lustre en cristal,
Elle le bercait dans ses bras.
C'etait son premier bal.
C'etait hier et c'est loin deja.
Sous sa dentelle,
Sa fiancee,
Qu'elle etait belle.
Ils ne danseront plus jamais,
Plus jamais.
Dans la grande chambre d'Eglantine,
L'enfant s'est agenouille.
Sur le lit blanc, repose Eglantine.
Il a pose un baiser
Au bout de ses doigts glaces.
Le pays ou tu vas,
Ou l'on ne va pas quand on est petit,
Le pays des parents,
Ou j'irai aussi quand je serai grand.
Aura-t-il des prairies,
Des chevaux blancs.
Est-ce loin, ce pays ?
Oh, emmene-moi,
Dis, grand-mere ?
Sur la grande maison d'Eglantine,
Le portail s'est referme.
C'est fini, fini. Eglantine,
Pour toujours, s'en est allee,
Pour toujours, s'en est allee
A pas lents,
Derriere les grands chevaux de velours.
Un enfant
Pleure sur son premier chagrin d'amour.
Oh, ma grand-mere,
Comme je l'aimais.
Sous sa dentelle,
Ma fiancee,
Qu'elle etait belle.
Oh, grand-mere,
Pourquoi m'as-tu quitte ?
Sur la grande maison d'Eglantine,
Le portail s'est referme,
Le portail s'est referme...
Les volets se sont fermes.
Dans le matin leger, Eglantine,
Pour toujours, s'en est allee
Et l'enfant veuf,
Superbe dans ses habits de velours,
L'enfant veuf
Pleure sur son premier chagrin d'amour.
Nous n'irons plus jamais
Dans les grandes allees qu'elle aimait
Pour cueillir en bouquet
Les roses transparentes de mai.
Sur son ombrelle,
Ma fiancee,
Quelle etait belle.
Je l'avais toute a moi,
Ma mie, ma divine.
Elle riait de ses bavardages
Et partageait ses secrets.
Elle disait " mon enfant sauvage,
Mon cheri, mon adore,
Mon tout petit fiance. "
Contre cent mille,
Sans epee, sans chevaux et sans armee,
Pour Eglantine,
Il guerroyait des caves aux greniers.
De la cuisine offerte,
Montaient l'odeur du pain grille,
Le gout des pommes vertes
Meles aux myrtilles ecrasees.
Dans le jardin,
Sa fiancee,
Qu'elle etait belle,
Sa tendresse,
Sa mie, sa divine.
Dedans le grand salon d'Eglantine,
Les roses sont effeuillees.
Sur le piano, quelques sonatines
Commencees, inachevees,
Commencees, inachevees
Et l'enfant triste,
Superbe dans ses habits de velours,
L'enfant triste,
D'un doigt, rejoue la valse des amours.
Sous le lustre en cristal,
Elle le bercait dans ses bras.
C'etait son premier bal.
C'etait hier et c'est loin deja.
Sous sa dentelle,
Sa fiancee,
Qu'elle etait belle.
Ils ne danseront plus jamais,
Plus jamais.
Dans la grande chambre d'Eglantine,
L'enfant s'est agenouille.
Sur le lit blanc, repose Eglantine.
Il a pose un baiser
Au bout de ses doigts glaces.
Le pays ou tu vas,
Ou l'on ne va pas quand on est petit,
Le pays des parents,
Ou j'irai aussi quand je serai grand.
Aura-t-il des prairies,
Des chevaux blancs.
Est-ce loin, ce pays ?
Oh, emmene-moi,
Dis, grand-mere ?
Sur la grande maison d'Eglantine,
Le portail s'est referme.
C'est fini, fini. Eglantine,
Pour toujours, s'en est allee,
Pour toujours, s'en est allee
A pas lents,
Derriere les grands chevaux de velours.
Un enfant
Pleure sur son premier chagrin d'amour.
Oh, ma grand-mere,
Comme je l'aimais.
Sous sa dentelle,
Ma fiancee,
Qu'elle etait belle.
Oh, grand-mere,
Pourquoi m'as-tu quitte ?
Sur la grande maison d'Eglantine,
Le portail s'est referme,
Le portail s'est referme...
Barbara
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