Tekster: Keny Arkana. Cueille La Vie.
Un nouveau jour se leve,enfin nouveau est un grand mot,ils se ressemblent tellement tous qu'on n'fait plus gaffe,aux alentours,les gens se bousculent,se marchent dessus en fait,mais n'se regardent plus,chacun reste dans sa tete
Assis a l'arret d'bus j'vois cet homme le regard vide comme chaque matin il part au chantier mais n'en a plus envie. Ca fait 30ans qu'ca dure le meme train-train mais il doit bien nourir sa petite famille meme s'il sent sa vie mourir.
Lui qui dans sa jeunesse s'est battu pour la France et comme retour de piece comme beaucoup n'a eu droit qu'a son ingratitude!espere un bon avenir pour ses gosses dans un pays qui s'efforce a mettre des batons dans les roues a ceux qui n'ont pas la bonne face ...
Puis, un bruit d'volet qui s'ouvre une vieille dame a sa fenetre qui regarde le monde tel un tableau dans lequel elle ne veut plus etre.
Ou les epoques passent comme des saisons la sienne est morte et chaque soir elle s'endort avec l'idee de ne plus s'reveiller. Elle se sent seule en bas, les gens d'sa vie sont partis et quand elle parle d'elle c'est au passe s'excuse presque d'etre en vie.
N'attend qu'le dimanche pour aller choisir des fleurs afin d'aller au cimetiere s'receuillir aupres de son mari defunt ...
Puis, un rire de petite fille vient ensoleiller la rue, elle court dans tous les sens la joie de vivre ou la vie dans son etat pur.
Qui s'emerveille devant la rosee du matin ,plein de "regarde maman !" et maman crie "viens ici et donne moi la main ...".
La tete baissee elle obeit d'un air un peu decu puis, la releve, voyant la vieille dame a la fenetre au dessus.
Echange de regard bref, bref mais signifiant etincelants les yeux d'la vieille dame qui murmurait doucement :
Ceuille ta vie, avant qu'ele soit emportee par le vent !
Ceuille ta vie, avant qu'elle soit abimee par le temps !
Ceuille ta vie, tiens la fort ne l'enferme pas dans le rang ne la laisse pas s'envoler loin de tes reves Ceuille la des maintenant ...
*2
Un peu plus loin ce jeune garcon, assis sur des cartons entoure d'bouteilles vides qui n'attend plus rien que l'hecatombe .victime d'une vie qu'il n'a plus voulu prendre en main ,prisonnier du bitume,il s'est construit son monde tres loin,un monde interieur riche,ou lui seul est souverain,royaume imaginaire qui n'laisse plus rentrer la cruaute des humains,il n'a plus la notion du temps,enferme dans sa tete,l'enfant en lui pleure a chaque instant ou la tempete s'arrete.puis une femme sort d'chez elle,lunettes de soleil,qui cachent des larmes et l'hematome d'un amour passionel,fruit d'une union virant au deboire,un double tranchant dev'nant coupant le soir lorsqu'il commence a boire,elle a perdu l'homme qu'elle aimait,vole par l'alcool,attendant toujours son retour et repoussant toujours l'ultimatum,culpabilisant,car seul est laisse, l'amour rend aveugle surtout quand la vue donne l'envie d'se crever les yeux. soudain un homme style la cinquantaine sort d'sa voiture,costard cravate avance la tete droite avec fiere allure mais dans son ombre on peux lire celle d'un homme triste et seul,pas d'amis juste des gens interesses par son fric,il les a tous perdus,sa famille et ses proches,faute d'un ego demesure,trop d'aigreur dans les reproches et aujourd'hui a fini par comprendre dans son malheur que qu'en etant seul meme tout l'argent du monde n'a plus d'valeur.il est jamais trop tard,pour cueillir sa vie,rattraper le retard,tout commence aujourd'hui,sortir la tete de sa bulle meme si ce monde nous depasse,ouvrir les yeux et s'liberer de nos habitudes de glace,il est jamais trop tard pour changer le courant de l'esclave passer maitre de sa vie pour ne plus vivre mourant,oser plonger dans l'inconnu,souvent reparateur,on choisit son chemin,il parait qu'le bonheur fait peur...(refrain *2)
(Merci a Malou pour cettes paroles et a sarah pour cettes corrections)
Assis a l'arret d'bus j'vois cet homme le regard vide comme chaque matin il part au chantier mais n'en a plus envie. Ca fait 30ans qu'ca dure le meme train-train mais il doit bien nourir sa petite famille meme s'il sent sa vie mourir.
Lui qui dans sa jeunesse s'est battu pour la France et comme retour de piece comme beaucoup n'a eu droit qu'a son ingratitude!espere un bon avenir pour ses gosses dans un pays qui s'efforce a mettre des batons dans les roues a ceux qui n'ont pas la bonne face ...
Puis, un bruit d'volet qui s'ouvre une vieille dame a sa fenetre qui regarde le monde tel un tableau dans lequel elle ne veut plus etre.
Ou les epoques passent comme des saisons la sienne est morte et chaque soir elle s'endort avec l'idee de ne plus s'reveiller. Elle se sent seule en bas, les gens d'sa vie sont partis et quand elle parle d'elle c'est au passe s'excuse presque d'etre en vie.
N'attend qu'le dimanche pour aller choisir des fleurs afin d'aller au cimetiere s'receuillir aupres de son mari defunt ...
Puis, un rire de petite fille vient ensoleiller la rue, elle court dans tous les sens la joie de vivre ou la vie dans son etat pur.
Qui s'emerveille devant la rosee du matin ,plein de "regarde maman !" et maman crie "viens ici et donne moi la main ...".
La tete baissee elle obeit d'un air un peu decu puis, la releve, voyant la vieille dame a la fenetre au dessus.
Echange de regard bref, bref mais signifiant etincelants les yeux d'la vieille dame qui murmurait doucement :
Ceuille ta vie, avant qu'ele soit emportee par le vent !
Ceuille ta vie, avant qu'elle soit abimee par le temps !
Ceuille ta vie, tiens la fort ne l'enferme pas dans le rang ne la laisse pas s'envoler loin de tes reves Ceuille la des maintenant ...
*2
Un peu plus loin ce jeune garcon, assis sur des cartons entoure d'bouteilles vides qui n'attend plus rien que l'hecatombe .victime d'une vie qu'il n'a plus voulu prendre en main ,prisonnier du bitume,il s'est construit son monde tres loin,un monde interieur riche,ou lui seul est souverain,royaume imaginaire qui n'laisse plus rentrer la cruaute des humains,il n'a plus la notion du temps,enferme dans sa tete,l'enfant en lui pleure a chaque instant ou la tempete s'arrete.puis une femme sort d'chez elle,lunettes de soleil,qui cachent des larmes et l'hematome d'un amour passionel,fruit d'une union virant au deboire,un double tranchant dev'nant coupant le soir lorsqu'il commence a boire,elle a perdu l'homme qu'elle aimait,vole par l'alcool,attendant toujours son retour et repoussant toujours l'ultimatum,culpabilisant,car seul est laisse, l'amour rend aveugle surtout quand la vue donne l'envie d'se crever les yeux. soudain un homme style la cinquantaine sort d'sa voiture,costard cravate avance la tete droite avec fiere allure mais dans son ombre on peux lire celle d'un homme triste et seul,pas d'amis juste des gens interesses par son fric,il les a tous perdus,sa famille et ses proches,faute d'un ego demesure,trop d'aigreur dans les reproches et aujourd'hui a fini par comprendre dans son malheur que qu'en etant seul meme tout l'argent du monde n'a plus d'valeur.il est jamais trop tard,pour cueillir sa vie,rattraper le retard,tout commence aujourd'hui,sortir la tete de sa bulle meme si ce monde nous depasse,ouvrir les yeux et s'liberer de nos habitudes de glace,il est jamais trop tard pour changer le courant de l'esclave passer maitre de sa vie pour ne plus vivre mourant,oser plonger dans l'inconnu,souvent reparateur,on choisit son chemin,il parait qu'le bonheur fait peur...(refrain *2)
(Merci a Malou pour cettes paroles et a sarah pour cettes corrections)
Keny Arkana
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