Tekster: Edith Piaf. La P'tite Marie.
Tout comme je traversais l'avenue,
Quelqu'un s'est cogne dans ma vue
Et qui m'a dit a brule-pourpoint :
"Vous connaissiez la p'tite Marie,
Si jeune, et surtout si jolie ?
Ben, elle est morte depuis ce matin..."
"Mais comment ca ? C'est effroyable !"
"C'est pire que ca : c'est incroyable !"
"Hier encore... et aujourd'hui..."
"Eh oui, voila... Tous est fini..."
Alors la, j'ai pense a nous,
Aux petites histoires de rien du tout,
Aux choses qui prennent des proportions
Rien que dans notre imagination.
C'est pas grand chose, un grand amour.
Ah non, vraiment, ca ne pese pas lourd.
Pour peu qu'on se quitte sur une dispute
Et que la fierte entre dans la lutte,
Qu'on s'en aille chacun de son cote,
R'garde un peu ce qui peut t'arriver...
Je la revois, la p'tite Marie.
Mon Dieu, comme elle etait jolie.
'y a des coups vraiment malheureux.
Elle avait tout pour etre heureuse.
Bien sur, elle est pas malheureuse...
Mais lui qui reste, ca c'est affreux.
Qu'est-ce qu'il va faire de ses journees
Et de toutes ses nuits, et de ses annees ?
Hier encore... et aujourd'hui...
Leur belle histoire, elle est finie.
Alors la, moi, je pense a nous,
Aux p'tites histoires de rien du tout,
Aux choses qui prennent des proportions
Rien que dans notre imagination.
Comment t'ai-je quitte ce matin ?
On a voulu faire les malins.
On s'est quittes sur une dispute
Et on a joue a c?ur qui lutte,
Alors t'es parti de ton cote.
Pourvu qu'il n'te soit rien arrive...
Mon Dieu, ayez pitie de moi.
Demandez-moi n'importe quoi,
Mais lui, surtout, laissez-le moi...
Oh, mon cheri, tu etais la...
Je parlais seule, comme tu le vois...
Mon amour, prends-moi dans tes bras.
Non... ne dis rien... C'est ca, tais-toi.
Tu te souviens d' la p'tite Marie ?
La gosse qui aimait tant la vie...
Ben, elle est morte depuis ce matin.
Oui, comme tu dis, c'est effroyable...
C'est pire que ca, c'est incroyable...
Serre-moi plus fort tout contre toi...
Cheri... Comme je suis bien dans tes bras
Quelqu'un s'est cogne dans ma vue
Et qui m'a dit a brule-pourpoint :
"Vous connaissiez la p'tite Marie,
Si jeune, et surtout si jolie ?
Ben, elle est morte depuis ce matin..."
"Mais comment ca ? C'est effroyable !"
"C'est pire que ca : c'est incroyable !"
"Hier encore... et aujourd'hui..."
"Eh oui, voila... Tous est fini..."
Alors la, j'ai pense a nous,
Aux petites histoires de rien du tout,
Aux choses qui prennent des proportions
Rien que dans notre imagination.
C'est pas grand chose, un grand amour.
Ah non, vraiment, ca ne pese pas lourd.
Pour peu qu'on se quitte sur une dispute
Et que la fierte entre dans la lutte,
Qu'on s'en aille chacun de son cote,
R'garde un peu ce qui peut t'arriver...
Je la revois, la p'tite Marie.
Mon Dieu, comme elle etait jolie.
'y a des coups vraiment malheureux.
Elle avait tout pour etre heureuse.
Bien sur, elle est pas malheureuse...
Mais lui qui reste, ca c'est affreux.
Qu'est-ce qu'il va faire de ses journees
Et de toutes ses nuits, et de ses annees ?
Hier encore... et aujourd'hui...
Leur belle histoire, elle est finie.
Alors la, moi, je pense a nous,
Aux p'tites histoires de rien du tout,
Aux choses qui prennent des proportions
Rien que dans notre imagination.
Comment t'ai-je quitte ce matin ?
On a voulu faire les malins.
On s'est quittes sur une dispute
Et on a joue a c?ur qui lutte,
Alors t'es parti de ton cote.
Pourvu qu'il n'te soit rien arrive...
Mon Dieu, ayez pitie de moi.
Demandez-moi n'importe quoi,
Mais lui, surtout, laissez-le moi...
Oh, mon cheri, tu etais la...
Je parlais seule, comme tu le vois...
Mon amour, prends-moi dans tes bras.
Non... ne dis rien... C'est ca, tais-toi.
Tu te souviens d' la p'tite Marie ?
La gosse qui aimait tant la vie...
Ben, elle est morte depuis ce matin.
Oui, comme tu dis, c'est effroyable...
C'est pire que ca, c'est incroyable...
Serre-moi plus fort tout contre toi...
Cheri... Comme je suis bien dans tes bras
Piaf, Edith
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