Papa c'etait un lapin Qui s'app'lait J.-B. Chopin Et qu'avait son domicile, A Bell'ville; L' soir, avec sa p'tit famille, I' s' baladait, en chantant,
C'etait l'pus beau, c'etait l'pus gros, Comm' qui dirait l'Emp'reur des dos, I' gouvernait a la barriere, A la Glaciere. Son per', qu'est mort a soixante
En ce temps-la dans chaque famille On blanchissait de mere en fille Maintenant on blanchit encor A la Goutt' d'Or Elle etait encor' demoiselle, Grand
Au jardin de mon pere, Les lauriers sont fleuris ; Au jardin de mon pere, Les lauriers sont fleuris ; Tous les oiseaux du monde Vont y faire leurs nids
Moi, ca m'emmerde l'jour de l'an : C'est des giri's, c'est des magnieres, On dirait qu'on est des rosieres Qui va embrasser sa maman. C'en est des fricassees
J' viens d'rencontrer la femme a Pierre, C' qu'a fait d' l' harmone ! ah ! nom d' la ! C'en est flaquant ! ben merde ! en v' la Un' marmit' qui fait
Dans les prisons de Nantes Y avait un prisonnier Personne ne vint le "vouere" Que la fille du geolier Un jour il lui demande Et que dit-on de "moue" ?
Dans les jardins de mon pere, Les lilas sont fleuris ; Dans les jardins de mon pere, Les lilas sont fleuris ; Tous les oiseaux du monde Viennent y faire
On prend des manieres a quinze ans, Pis on grandit sans Qu'on les perde : Ainsi, moi, j'aime bien roupiller, J'peux pas travailler, Ca m'emmerde.
{Refrain:} Le trente et un du mois d'aout Nous vimes venir sous l'vent vers nous, Le trente et un du mois d'aout Nous vimes venir sous l'vent vers nous
Son papa s'appelle Abraham, Il est l'enfant du macadam, Tout comm' sa mome en est la fille, A la Bastille. A quinze ans a s'app'lait Nini, All'
En t'ecrivant ces mots j'fremis Par tout mon etre, Quand tu les liras j'aurais mis L'nez a la f'netre J'suis reveille, depuis minuit, Ma pauv' Toinette