A peine le jour s'est leve, A peine la nuit va s'achever Que deja, ta main s'est glissee, Legere, legere. A peine sorti du sommeil, A peine, a peine
Mon amour, mon beau, mon roi, Mon enfant que j'aime, Mon amour, mon beau, ma loi, Mon autre moi-meme, Tu es le soleil couchant Tombe sur la terre, Tu
fini, tout est fini, l'amour se meurt: il est parti, il est parti et toi, tu pleures, et c'est fini, oui, c'est fini. Malheureuse {3x}. Malheureuse {3
Au revoir Nous etions bien ensemble Au revoir Ces liens qui nous assemblent Ne pourront pas se defaire, ce soir Dans cette gare Pour ce train qui part
J'ai le souvenir d'une nuit, Une nuit de mon enfance Toute pareille a celle-ci, Une longue nuit de silence. Moi qui ne me souviens jamais Du passe qui
Dites-le-moi du bout des levres. Moi, je l'entends du bout du c?ur. Moins fort, calmez donc cette fievre. Oui, j'ecoute. Oh, dites-le-moi doucement.
Du sommeil a mon sommeil Je reve tout un long jour A la nuit qui me ramene enfin Enfin le sommeil Le reve et ses merveilles Ou de grands oiseaux blancs
Il automne, a pas furtifs, Il automne a pas feutres, Il automne a pas craquants Sous un ciel pourpre et dore. Sur les jardins denudes Se refletent. en
Bien sur, ce n'est pas la Seine, Ce n'est pas le bois de Vincennes, Mais c'est bien joli tout de meme, A Gottingen, a Gottingen. Pas de quais et pas
Il venait, je ne sais, D'ici, la-bas, de n'importe ou, de nulle part, Et d'ailleurs, on s'en fout, Nous, on l'avait appele l'homme en habit rouge, De
Ca ne previent pas quand ca arrive Ca vient de loin Ca c'est promene de rive en rive La gueule en coin Et puis un matin, au reveil C'est presque rien
et je me suis enfuie, Sous des ciels plus legers, pays de paradis, Oh, que j'aurais voulu vous ramener ce soir, Des mers en furie, des musiques barbares
Quand je serai morte, Enterrez-moi Dans un piano noir comme un corbeau, Do, re, mi fa, sol, la, si, do. Quand je serai morte, Ecrivez dessus, comme il
Ils marchent le regard fier, Mes hommes, Moi devant, et eux derriere, Mes hommes Et si j'allonge le pas, Ils me suivent pas a pas. Je leur echappe pas
Je recois, a l'instant ou je rentre chez moi Votre missive bleue, Madame. Vingt fois je la relis, et mes yeux n'y croient pas. Pourtant, c'est ecrit
Mille chevaux d'ecume Galopent, Galopent a la lune, Galopent Au-dessus des dunes. Des chevaux lumieres Claquent leurs crinieres Quand tu joues, Quand
Sur le grand bassin du chateau de l'idole, Un grand cygne noir portant rubis au col, Dessinait sur l'eau de folles arabesques, Les gargouilles pleuraient
C'est parce que ton epaule a mon epaule, Ta bouche a mes cheveux, Et ta main sur mon cou, C'est parce que dans mes reins, Quand ton souffle me frole,