Por la blanda arena Que lame el mar Su pequena huella No vuelve mas Un sendero solo De pena y silencio llego Hasta el agua profunda Un sendero solo De
Surtout garde-toi bien de dire ou l'on va Les gens pourraient parler parce qu'eux ne partent pas Par tous les dieux, nous maudire et changer notre loi
Sauvage, le diamant Liqueur douce, la perle Emeraude, chantant Onyx en oeil de merle. Paisible, la topaze Orgiaque, le rubis Pierre de lune en extase
Comme une sentinelle dans la nuit Je suis debout, je vis ma vie Et je crie : "Qui va la, ami Ou ennemi ?" Je marche au hasard dans la ville Et d'orage
Viennent mes nuits et vous voici Dociles enfin, vous que je chasse Et que je poursuis Chagrin matin, je n'y peux rien Vous repartez sans la moindre trace
Bleue J'etais celle qu'ils aimaient fort Bleue. J'etais, je suis encor Bleue Vais-je garder l'eclat, l'or ? Mes chagrins d'automne d'alors ? Mes danses
a vu dans un nuage Monsieur Ben T'habites au dix-huitieme etage Il a decroche dans un grand soupir M'a repondu dans un sourire : "Allo Maurane Si tu continues
Qui peut dire les mots qu'on s'est jures Pour la vie entiere Ca m'fait rever comme on y croyait Ce matin, j'ai beau chercher tes yeux Pour trouver la
Des amants, de l'argent Des regards, va savoir Ce qui l'a poussee par la fenetre un soir Deux enfants, pas les pires Du bon temps, des saphirs Mais
T'es parti avec ton auto Me laissant ton mome sur le dos Y a meme plus d'biere dans ton frigo Mais j'suis pas ta bonne a tout faire Tu me tapes sur les
Et la au piano, c'est lui, c'est celui-la Je vous le dis, c'est celui-la, je vous le dis, c'est celui-la Je vous le dis, c'est lui, c'est lui, je vous
Ce n'est plus la peine Meme plus la haine Il n'y a plus de flamme Plus de larme Tout est a l'usure Devenu trop doux Pour que les choses durent Entre
Debut janvier, mois des amours free-lance Toi, beau parleur, a m'balancer les slows Angoisse anglaise pour chasseur d'elegance Tu m'assenas des mots
Boire dans le meme reve, dans la meme bulle Nos idees comme la seve Fourmis-libellules Meles, sang de l'ivresse, envie de sagesse On refait le monde
N'aie pas de regrets, Pas d'amertume Nos deux coeurs sont Sous l'ecume Meme si ces regrets Font tout le charme D'un sourire pudique Au bord des larmes
De la Havane a Monaco Tu menais dans les casinos Ta vie d'artiste Tu avalais des couteaux A l'aise dans ton numero D'illusionniste Tu sortais de ton
Si leurs Jaguars sont au musee Leurs Cadillacs sont de l'annee Leurs dessous en soie brodee Leurs bijoux de chez Cartier Si leurs lentilles sont bleu
Tu t'avances Tu cadences Tu balances Dans le noir Tu t'adonnes Je te donne tout Et ca te chante Ca t'enchante Tu me hantes Dans le noir Et je plonge
