De New York a Tokyo Tout est partout pareil On prend le meme metro Vers les memes banlieues Tout le monde a la queue leu leu Les neons de la nuit
Quand tout l'monde dort tranquille Dans les banlieues-dortoir On voit les zonards Descendre sur la ville Qui est-ce qui viole les filles Le soir dans
J'ai pas d'mande a v'nir au monde J'voudrais seul'ment qu'on m'fiche la paix J'ai pas envie d'faire comme tout l'monde Mais faut bien que j'paye mon loyer
On nous dit sage, on nous dit change, on nous dit bouge. Assez d'images, assez de rage, assez de rouge. Il faut vivre avec Les idees qu'on s'en fait.
J'm'appelle Johnny Rockfort J'suis ne dans la banlieue nord J'ai grandi sur les trottoirs J'ai pas choisi d'etre un zonard Ma mere est dev'nue folle
Celui-la passe toute la nuit A regarder les etoiles En pensant qu'au bout du monde Y a quelqu'un qui pense a lui Et cette petite fille qui joue Qui ne
Tu te reveilles Tu n'es sur de rien Tu n'es plus vraiment bien Comme dans ton sommeil Comme dans le brouillard Tu marches tout droit vers nulle part Qui
Ces mots sur le cahier C'est sa maniere de parler Ce crayon sur le papier C'est sa maniere de l'aimer Dans sa lettre Elle a mis des "mon amour" partout
Ca commence un peu comme un rap Ca parle, ca parle et puis ca derape Ca danse dans la tete la nuit Quelle importance ou et quand ca frappe On ne se souvient
Une etincelle Dans l'univers gris et pastel D'ou vient-elle Est-ce un melange artificiel Elle avance Blonde comme l'or noire comme l'ebene Comme une evidence
Meme d'une region si lointaine Qu'il se peut Que jamais l'homme ne l'atteigne Meme de ces points infinis Lumineux On dit qu'un jour ils s'eteignent Si
Y a des reves, des promesses, des mirages qui reviennent cent fois Des images et des levres, des visages, on n'est pas de bois Et toutes ces lettres qu
No one can have more than their due I wanted life, I wanted you Only the very best A reasonable request This is too high a price to pay Now they've taken
Enfants de Tambacounda de la Rossina ou d'ailleurs Enfants comme deposes la Sous tous les grands froids Sous les grandes chaleurs Comme etonnes perdus
mystere On a besoin de regarder la Lune pour oublier la Terre. Laissez passer, Laissez passer les reves. Laissez passer, Laissez passer les reves. Stevenson, Jules Verne ou Georges
Souvent les nuits d'orage Tu fais des droles de reves Te voila qui te leves Pour courir sur la plage Et c'est tout naturel C'est un pouvoir etrange Qui
Y a des armees d'enfants qui prennent les armes Comme des lions blesses perdus dans la savane Ces danses de petites filles Devant la terre qui tremble
Il y a tant de vagues et de fumee Qu'on arrive plus a distinguer Le blanc du noir Et l'energie du desespoir Le telephone pourra sonner Il n'y aura plus