Oh Papa, Quel malheur, quel grand malheur pour moi Oh Papa, Quel scandale si maman savait ca A Trinitad tout la-bas aux Antilles A Trinitad vivait une
Scandale melancolique Sentiments discordants Le parme des colchiques Rend le ciel aveuglant La beaute de l'ennui Dans la nuit qui bourdonne A la galeuse
peine ohouho mais laissez moi chanter en paix ohouhou moi je n'ai rien d'autre a vous donner Amel aime Amel perd Amel sais Amel creve Amel bat Amel rame oui Amel Bent crie au scandale
n'peux pas Car cette fille est ta s?ur Et ta mere ne l'sait pas Oh Papa, quel malheur Quel grand malheur pour moi Oh Papa, quel scandale Si Maman savait
tu n'peux pas Car cette fille est ta s?ur Et ta mere ne l'sait pas Oh Papa, quel malheur Quel grand malheur pour moi Oh Papa, quel scandale Si Maman
Les joyeux eboueurs des ames delabrees Se vautrent dans l'algebre des melancolies Trainant leurs metastases de reve karcherise Entre les draps poisseux
Nous sommes tous un peu trop fragiles A regarder tomber la nuit Sur le vert-de-gris de nos villes Avec nos amours sous la pluie Dans cette grisaille
Descendre dans la soufflerie Ou se terre le mystere inquiet Des ondes & de l'asymetrie Des parametres aux coeur violet Je vois des voiles d'aluminium
La douceur convulsive des ventres funeraires Accouche de revenants aux yeux pales & meurtris Parmi les os broyes des squelettes en poussiere Couronnes
Les hemispheres bleus de la lune Jouent avec ton regard troublant Quand tu te fous de l'amertume De ceux qui te baisent en revant Je reste la dans ta
Cimetiere de charleville, cimetiere d'Auvers-sur-Oise Mon ame funerailleuse me fusille le cerveau Il est fini le temps des laudanum-framboise &t le temps
J'aime roder vers les fleurs perdues Dans les jardins sauvages Aux parfums d'ardoises et de rues Des villes avant l'orage La rosee de leurs yeux trop